David Rocco : artisan de sa dolce vita!

Découvrez le parcours de David Rocco, grande vedette internationale de la cuisine! 

David Rocco : artisan de sa dolce vita!
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par Zeste Mis à jour le 25 oct. 2017

Vedette internationale de la cuisine et maître de la dolce vita italienne, David Rocco est canadien pure laine. Fils d’immigrants italiens, il est né à Toronto et est un indéfectible admirateur du club Les Canadiens. Les émissions qu’il a produites et animées sont diffusées dans 150 pays (notamment ici, sur la chaîne Zeste). Il nous parle de sa recette du succès… à la sauce italienne!

Comment avez-vous évolué? Est-ce qu’être un chef vedette était votre objectif dans la vie?

En fait, j’ai commencé comme acteur et mannequin. Jeune adulte, je voulais réaliser des films. Mais monter un film à partir de rien semblait une entreprise incroyablement ardue. C’est là que ma femme m’a dit : tu adores cuisiner, pourquoi ne ferions-nous pas une petite série télé de cuisine? Nous avons hypothéqué notre maison pour produire un démo. Et la série a finalement été achetée. Puis d’autres séries ont suivi.

Pourquoi vouliez-vous produire vos propres émissions?

C’est tout un défi, mais on a vu tout de suite l’intérêt de pouvoir garder les droits sur ce que nous faisions et contrôler l’image de marque et la distribution au lieu de laisser ça entre les mains d’un producteur ou d’un diffuseur. Ça nous donne aussi plus de latitude. Par exemple, c’est ce qui m’a permis de faire une série sur l’Inde. Alors que les marchés américains ou canadiens n’étaient pas intéressés, les marchés asiatiques l’étaient et on a pu aller de l’avant.

D’ailleurs pour tous nos livres de recettes nous avons tout fait nous-mêmes, textes et photos. Ce sont les documents complets qui ont été envoyés à l’éditeur.

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Ce travail se rapproche plus de celui de l’artisan…

Oui, en plus d’être le reflet de ce que nous sommes, je pense qu’il y a plus d’amour dans le produit final. Je crois que les gens peuvent le sentir.

Comment expliquez-vous que l’attrait de la cuisine italienne partout dans le monde ne se démente pas depuis tant d’années?

La cuisine italienne est très universelle. On trouve des pizzas et du spaghetti partout dans le monde. Elle est à la fois simple, savoureuse et accessible à beaucoup de palais. En comparaison, la cuisine indienne est très typée et épicée, tandis que la française est très technique. Autre avantage de la cuisine italienne : elle n’est pas chère.

Comment en êtes-vous venus à tourner une série sur l’Inde, David Rocco’s Dolce India, maintenant à sa deuxième saison?

Notre émission est diffusée en Inde et j’y suis allé à l’invitation des diffuseurs. J’ai tout de suite été fasciné par la culture indienne et son rapport avec la nourriture. Il y a beaucoup de similarités avec la culture italienne, avec la maman qui cuisine. Évidemment, je ne suis pas un chef indien, mais je me suis dit que ce serait intéressant de faire des échanges avec eux. Je cuisinais italien; eux, leurs plats typiques, et puis on faisait un plat fusion. La nourriture est un puissant catalyseur pour rassembler les gens. C’est si essentiel dans nos vies, ça nous ramène à l’enfance, à notre famille, au plaisir. C’est à la fois terriblement intime et universel. Je me vois un peu comme « un ambassadeur de la cuisine du monde ».

En Italie, on utilise l’expression : quanto basta, qui signifie : autant que vous voulez. C’est principalement l’approche que j’ai adoptée dans mes livres.

Votre plus grande qualité et votre pire défaut en cuisine?

Je n’ai pas une formation de chef, alors je suis très instinctif. Je cuisine à l’œil. Mes recettes changent toujours un peu d’une fois à l’autre. Je suis donc un piètre pâtissier!

Pourtant, vous avez dû être rigoureux pour écrire des recettes pour vos livres.

Oui et ça a été tout un exercice! Exemple, il a fallu que je cherche combien je mettais d’huile dans une poêle. Mais qui fait ça, mesurer son huile? En Italie, on utilise l’expression : quanto basta, qui signifie : autant que vous voulez. C’est principalement l’approche que j’ai adoptée dans mes livres. On a établi une nouvelle manière de faire. J’ai des recettes sans quantités indiquées et j’invite les gens à se les approprier.

Avec les enfants, les émissions diffusées dans 150 pays, les tournages dans le monde et les recueils de cuisine, avez-vous encore le temps de vous livrer à la dolce vita?

Je suis parti entre 15 et 16 semaines par année. Alors, c’est souvent difficile, je l’avoue. Mais c’est un équilibre que j’essaie de maintenir. Pour moi, la dolce vita, c’est devenu des choses aussi simples que de savourer une bonne huile d’olive avec un bon pain et un verre de vin, tranquille avec ma femme. Pour le reste, parfois, je m’arrache le peu de cheveux qui me reste sur la tête en jonglant avec le quotidien. Mais avec la vie que je mène, je ne trouverai pas grand monde pour me plaindre!

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