Les inspirations culinaires de Rachel Khoo

La chef se confie sur son parcours professionnel coloré!

Les inspirations culinaires de Rachel Khoo
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par Zeste Mis à jour le 25 oct 2017

La jeune britannique Rachel Khoo, qui anime la série Mon carnet de recettes sur la chaîne Zeste, nous en dit plus sur ses inspirations culinaires, ses origines culturelles et ses moments gourmands les plus magiques!

En quelques années à peine, la jeune Britannique Rachel Khoo s’est hissée au rang d’élite culinaire internationale. Elle a d’abord étudié en art et design graphique à Londres, avant de suivre une formation en pâtisserie à Paris. Elle a commencé à se faire remarquer en ouvrant dans la Ville lumière un microresto, alimenté par les réseaux sociaux, et où elle testait sur ses clients les recettes d’un futur livre de recettes.

Après plusieurs livres et séries télévisées, ce petit bout de femme pétillant s’est retrouvé chez nous, sur les ondes de Zeste! Sa dernière aventure? Le Cafe Sou, un espace de style parisien logé dans l’hôtel et club privé The Ned à Londres et qu’elle a développé à la demande du luxueux établissement.

Vous êtes née à Londres d’un père malaisien et d’une mère autrichienne. Vous avez grandi en partie en Allemagne et travaillé en France. Comment ce bagage influence-t-il vos recettes et vos techniques?

Le fait de grandir avec une variété de saveurs et une variété d’aliments a très certainement influencé mon approche de la cuisine et de l’alimentation. J’aime mélanger les saveurs et expérimenter différentes techniques qui rompent souvent avec les traditions. Dans mon troisième livre, La petite cuisine parisienne, je propose une recette de coq au vin. Mais mon poulet est cuit sur des bâtonnets et servi avec une trempette au vin, c’est directement inspiré d’un mets malaisien, le satay. Cela donne une touche estivale au coq au vin traditionnel.

Laquelle de ces cultures vous a le plus influencée?

C’est difficile à dire, mais, si j’avais à choisir, je dirais la cuisine de ma mère, donc la culture autrichienne. Voir ma mère et ma grand-mère cuisiner des strudels, des sachetorte et plein d’autres savoureuses gâteries a définitivement orienté mon choix d’étudier la pâtisserie à Paris.

Comment définissez-vous votre style de cuisine?

Facile d’accès, créatif et, surtout, amusant et joyeux!

Votre plus grande qualité en cuisine… et votre plus grand défaut?

Ma grande force, c’est que si je fais une erreur ou que quelque chose va mal, j’arrive toujours à arranger les choses. Mon pire défaut? Peu importe les efforts que j’y mets, je n’arrive jamais à garder la cuisine aussi propre que je le devrais!

Je traîne toujours un carnet pour prendre des notes et griffonner des esquisses. Je note toutes les idées qui m’inspirent, j’y colle des trucs, comme des serviettes en papier de bar de Barcelone

Quel impact ont eu vos études en art et design sur votre cuisine?

Mon dernier livre de recettes, et mes trois dernières séries télé Rachel Khoo’s kitchen note book [Mon carnet de recettes] sont directement basés sur ma formation en arts visuels. Je traîne toujours un carnet pour prendre des notes et griffonner des esquisses. Je note toutes les idées qui m’inspirent, j’y colle des trucs, comme des serviettes en papier de bar de Barcelone! C’est le point de départ pour mes recettes. Ça m’est essentiel quand je retourne en cuisine pour le développement. Et quand je conçois une recette, je me demande toujours l’allure qu’elle aura dans une assiette. Il m’est déjà arrivé de recommencer une dizaine de fois, juste pour être certaine d’avoir la bonne présentation.

Vous avez plusieurs livres à votre actif, un site web, plusieurs séries télé… Est-ce que vous vous voyez comme une marque?

De nos jours, avec les médias sociaux, tout le monde devient une marque, c’est inévitable.

Quels sont les chefs qui vous ont le plus marquée?

J’ai un souvenir d’avoir regardé Delia Smith quand j’étais jeune. Plus tard ce fut Jamie Olivier, Two Fat Ladies, Nigella Lawson, Donna Hay et Anthony Bourdin. Maintenant, mes inspirations viennent de partout. Souvent, il ne s’agit pas de chefs vedettes, mais de cuisiniers maison, que je rencontre lors de mes voyages pour les émissions de télé.

Donna Hay a été d’une grande inspiration quand j’ai travaillé comme styliste culinaire. Sa méthode pour présenter les aliments était simple et épurée, sans flafla.

Qu’aimiez-vous d’eux?

En regardant Delia, je me disais que je pouvais absolument tout réussir! Elle était rassurante, simple et directe. Avec Jamie Olivier, tout semble à la fois extraordinaire et atteignable. Il donne l’impression que cuisiner à la télévision est très facile… Et ça ne l’est pas! Des Two Fat Ladies, j’ai aimé leurs manières anglaises et leur amour du beurre! Nigella Lawson a une telle facilité avec les mots! Elle a une façon très séduisante de décrire les aliments et la cuisine. Donna Hay a été d’une grande inspiration quand j’ai travaillé comme styliste culinaire. Sa méthode pour présenter les aliments était simple et épurée, sans flafla. Quant à Anthony Bourdin, comme Nigella, c’est un maître de la langue. Et lorsque je regarde ses émissions, j’ai toujours l’impression qu’il est authentique. La recherche cinématographique dans ses émissions est très intéressante. Il dit d’ailleurs souvent qu’il est inspiré par des cinéastes.

Quel est votre meilleur repas à vie?

Impossible d’en choisir un, mais je dirais peut-être un repas avec mes parents, où ma mère avait concocté son curry au bœuf. La nourriture, ce n’est pas qu’une question de s’alimenter, c’est aussi beaucoup, à propos des gens avec qui l’on partage ces plats.

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